L’iritrack, ce qui relie les Gazelles au monde

Si les Gazelles risquent de se perdre dans le désert marocain, sans savoir où elles se trouvent, les organisateurs, eux, les suivront à la trace grâce à l’iritrack, installé aujourd’hui sur chaque véhicule lors des vérifications au Palais Nikaïa à Nice. Ce boîtier, alimenté en permanence sur la batterie, est un dispositif relié à des satellites. Il permet de géolocaliser les participantes et de suivre leurs déplacements. C’est donc un élément-clé de la sécurité sur le rallye. « C’est ce qui vous relie au monde, c’est votre cordon ombilical. Ce petit boitier, jetez-y un œil à chaque fois que vous entrez et que vous sortez de la voiture » explique Serge Barbieux, assistant sécurité au PC course.

Le bouton bleu permet de communiquer avec le PC course. En cas de besoin d’assistance technique, les Gazelles peuvent également appuyer sur le bouton vert mais attention, cela leur coûte des points de pénalité. L’organisation reçoit le numéro d’équipage, la position et la vitesse du véhicule « donc si vous êtes en excès de vitesse dans un village, nous le saurons aussi. » Pour rappel : toute assistance extérieure est interdite.

Le bouton rouge sert à demander une assistance médicale en cas d’urgence ou d’accident. Pas de pénalité pour ce type d’assistance.

Si le système dysfonctionne, une balise Sarsat est installée sur les véhicules. Cet ultime moyen de secours est généralement utilisé pour les courses en mer tel que le Vendée Globe. Lorsqu’elle est déclenchée, elle envoie des signaux dans le monde entier. Le PC course est ensuite informé et obtient les coordonnées du véhicule pour intervenir. « Cette boîte jaune existe depuis le milieu des années 70 et elle est aussi utilisée en avion ou encore dans les milieux extrêmes. »