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L'INCOMPARABLE
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Nouvelle étape à Khamlia

KHAMILIA
Cœur de Gazelles

Soleil gris et lumineux échanges

Pour ce 3ème jour, la caravane médicale pose ses bagages dans le village de Khamilia. Accueillis par l’association locale, les bénévoles s’installent rapidement : les habitudes reviennent vite et le cadre est idéal. L’association El Khamlia a tout prévu pour ce jour : les salles sont grandes et bien équipées, ce qui n’est pas toujours le cas.

L’orientation patients, le dépistage du diabète et le suivi des patients se regroupent d’un côté ; les autres spécialités investissent les locaux alentour et le camion des dons se met un peu à l’écart, afin d’avoir assez de place pour accueillir tout le monde.

Ilham, la dermatologue, est occupée dès la première patiente. Fatima, 13 ans, souffre d’un eczéma chronique localisé au niveau des mains. Impossible pour la médecin d’en percevoir l’origine malgré les questions posées.

Le cas doit être traité rapidement, car un staphylocoque s’est infiltré dans les plaies de Fatima, provoquant ainsi une infection. En cas de traitement inadapté, l’infection pourrait remonter dans le poignet, ce qui entraînerait des conséquences assez importantes. Fatima repart avec un traitement antibiotique pour soigner l’infection en profondeur, et pourra, dans un second temps, soigner son eczéma.

Le cas de Fatima démontre l’importance de la prévention par rapport à la distribution des médicaments : un traitement inadapté peut avoir des conséquences graves à moyen ou  long terme. Ilham explique le processus à Fatima pour la rassurer : soulagée de savoir que son problème sera résolu dans peu de temps, elle repart avec un sourire timide et les yeux pleins de reconnaissance, accompagnée de sa maman.

Les enfants, au cœur des préoccupations

Au fur et à mesure que la matinée avance, le ciel se couvre. Thibaut et Audrey, du volet optique, sont très occupés. Les patients affluent sans discontinuer. Une maman arrive avec ses 4 enfants, 3 filles et un garçon. Après consultation, il s’avère que le petit frère, Ayoub, 6 ans, ne voit pas du tout de loin. Les opticiens sont surpris, car les corrections importantes comme celles-là sont le plus souvent héréditaires.

Les tests d’acuité commencent donc, jusqu’à qu’Audrey trouve la correction idéale. Malgré ce que l’on pourrait penser, les opticiens ne fournissent pas nécessairement la correction la plus forte aux patients, car cela les déstabilise souvent.

Il est en effet plus judicieux de commencer par une correction moyenne, qui va améliorer déjà leur quotidien de façon significative, avant d’augmenter une fois qu’ils se sont habitués à porter des lunettes. Pour Ayoub, Audrey et Thibaut ont choisi de corriger aux 3 quarts environ sa vision. Celui le fait déjà passer de 1/10 à 7/10 au test d’acuité et son adorable sourire fait rire toute sa famille.

Les pédiatres aussi ont du travail : Youssef, âgé de 6 ans, se présente avec une petite masse sur le bras. Après l’avoir palpée, Aziz demande aux médecins de procéder à une échographie afin de déterminer la nature de cette masse. Il en existe deux sortes : s’il s’agit d’une masse liquidaire, une ponction est réalisable, mais si elle est de nature tissulaire, il faudra procéder à une opération pour la retirer.

L’échographie révèle un cas plus complexe que prévu : il s’agit d’une masse mixte, qui comporte à la fois du liquide et des cloisons. Les chirurgiens réalisent une petite ponction mais ne peuvent pas retirer entièrement la masse. Youssef, inquiet, se laisse tout de même faire ; sa maman reste à ses côtés et les paroles douces des chirurgiens le calment petit à petit.

Le petit garçon devra être pris en charge par une structure médicale adaptée. Heureusement pour lui, sa malformation ne présente aucun risque pour sa santé.

Le volet pédiatrie

La relation entre les enfants et les médecins est très importante car ils sont plus difficiles à mettre en confiance que les adultes, surtout les plus petits.

Dans les zones reculées, certains n’ont jamais vu de médecins et sont très méfiants. Heureusement, les pédiatres, souvent aidés des parents, savent comment s’y prendre. Leur savoir-faire, souvent doublé de beaucoup de tendresse et parfois même d’un peu d’humour, fait des miracles. Abdel, l’un des chirurgiens, a d’ailleurs appris à communiquer en berbère pour faciliter les échanges avec eux.

Les enfants se laissent faire en général sans difficulté malgré leur timidité. Le travail réalisé sur eux est encore plus important que celui réalisé sur les adultes. Le rôle médical se double d’un rôle de prévention concernant leurs habitudes d’hygiène et alimentaires. Les enfants sont en effet les meilleurs émissaires, car ils transmettent les gestes appris à leur entourage (leur famille et à l’école notamment).

C’est ce rôle de sensibilisation qui permet aux médecins de pérenniser leurs actions afin de les rendre durables.

2019-03-23T17:28:00+01:00

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Dominique Serra dédie cette 29ème édition à Nasrin Sotoudeh – célèbre avocate Iranienne et militante des droits humains – qui purge une peine de prison de 38 ans et 148 coups de fouet pour « incitation à la débauche » pour avoir  défendu des femmes qui ont enlevé leur foulard en public.

J’engage toutes et tous à signer la pétition pour la soutenir et demander sa libération.